vendredi 26 avril 2019

Y aura-t-il encore des vignes en Vendée en 2050 ?



Le dérèglement climatique que nous connaissons aurait des conséquences multiples sur le vignoble français et les Fiefs Vendéens ne seraient pas épargnés.


Parmi les faits réellement constatés par les experts nous pouvons citer : :
  • Les époques de vendanges avancent de deux à trois semaines,
  • Le taux d’alcool potentiel augmente jusqu’à près de 14°,
  • L’acidité baisserait,
  • Les arômes dégagés seraient modifiés et
  • Les couleurs sont plus vives ou plus pales selon les cépages.



Des besoins d’irrigation plus importants, une variabilité climatique avec des hivers plus doux ou plus rudes, une pluviométrie décalée dans les saisons, des maladies disparues ou nouvelles aux ceps, voici quelques autres éléments de nature à inquiéter les vignerons vendéens.

quelques spécialistes pensent que certains vignerons devraient envisager de changer de cépage tous les 15 ans !!! Quant serait-il de la Négrette, du Chardonnay ou du Landot qui sont les cépages utilisés pour produire notre gamme de vermouths ??? Le mystère plane.

Bon, je sais que 2050 c’est pas demain, mais je m’inquiète pour nos amis dégustateurs et consommateurs..

Il va falloir se mettre à boire de l’eau.

Trêve de bavardages, nous avons encore quelques belles années devant nous pour apprécier le savoir-faire, le savoir s’adapter et les bienfaits de nos vignerons vendéens.

 Bonne fin de semaine.


 

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé – A consommer avec modération.

vendredi 19 avril 2019

15% des plantes de moisson ou de zones humides menacées en Pays de Loire



Les plantes dites «vasculaires», qui regroupent plantes à fleurs et à graines et fougères, ont été passées au peigne fin, pendant trois ans par des experts. Résultats alarmants : 15% des plantes dites de moissons et de zones humides seraient menacées de disparition en Pays de Loire !!!!!!

 Sur les 6.000 espèces recensées, dont près de 5.000 plantes indigènes (sauvages locales)  plus de 400 sont menacées d’extinction et 300 autres quasis menacés soit une diminution de 15% au total


Plus d’une cinquantaine, dites «endémiques», c’est-à-dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs seraient parmi les plus vulnérables.

La pollution et une urbanisation croissante sont citées parmi les causes de ces raréfactions mais l’intensification des pratiques agricoles, le surpâturage, la fertilisation excessive ou le labour profond sont également nommés par les experts.

Voici quelques exemples de plantes et de leur état de risque :

Risque très critique : la nigelle des champs ( nigella arvensis )elle est disparue en Vendée !

Risque grave : l’étoile d’eau (bamasonium alisma):observée mais rarement en Loire Atlantique

Risque moyen : L’orpin velu (bedum pentandrum)et la Vulnérable» : l a spiranthe d’été ( spiranthes aestivalis ):se rencontrenet de moins en moins en Sarthe.

La ciste hirsute ( cistus inflatus ):se trouve uniquement au Nord du Pays des Olonnes.

De nombreux organismes internationaux se mobilisent pour sauver notre patrimoine, alors pourquoi pas NOUS ????

Amis lecteurs soyez rassurés. Aucune des plantes utilisées pour mes vermouths ne sont dans ces listes.

Voici d’ailleurs de belles photos de lilas blanc en pleine floraison en ce moment.



 















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