Sans être tout à fait un original, je n’en suis pas moins un personnage
éclairé et mes actes sont généralement conformes à ma façon d’être et de
vivre : PARTICULIER.
Aussi pour la fabrication de mes
vermouths 100 % authentiques, j’ai choisi de ne pas suivre le chemin de mes
contemporains mais de retourner aux sources d’Antonio Benedetto CARPANO en
1786, un pharmacien qui a élaboré un remède, un vin de santé pour soigner ses
amis.
Je vous parlerais dans mes nouveaux
articles de ce qui différencie mes produits de ceux des industriels chimistes producteurs
d’apéritifs comme : le cycle d’élaboration, le temps laissé au temps, les
types de plantes utilisés ou la manière d’introduire ces plantes dans le
breuvage.
Commençons aujourd’hui par le cycle
d’élaboration de mes vermouths 100 % naturels et pour cela, je me suis souvent
plongé dans les vieux livres de recettes de boissons alcoolisées, tels
que :
- Les secrets d’Allessio di Piemonte (1555)
- Délicieuses boissons d’hier et d’aujourd’hui de
Mireille Ballero (1981) ou
- 1200 recettes de i. Bogaerts (1894) ou
- Comment faire et fabriquer soi-même chez Camille
Leich (1919) ou
- Les Boissons de A.L. Girard (1906)
- Etc…
Mes lectures m’ont appris une chose
essentielle, le respect de la nature. En 1786 et plus tard, l’observation de
la nature était un passetemps très instructif et je vous avoue que je consacre
beaucoup de temps à sentir les moments de semer, ceux de la cueillette ou de
la métamorphose des plantes.
C’est pourquoi j’ai reproduit le cycle
original d’élaboration des vermouths : macération puissante, macération diluée
et sucrage, en parallèle du choix de plantes à introduire dans le
macérât : de dures à faciles à décomposer.
De même j’ai distingué les plantes
capables de supporter un traitement thermique, le séchage ou le froid, de celles
qui ne peuvent être utilisées que fraîches tant elles sont fragiles.
Et mon cycle de production s’établit
donc ainsi :
1 – Macération de base de plantes
sèches dures broyées dans de l’alcool à 55°,
2 – Macération secondaire de plantes
fraîches dans un macérât alcool et vins à 12,5°,
3 – Sucrage léger,
4 – Mise en garde à température
basse.