L'auteur de ce blog a étudié la production, l'utilisation et la dégustation des vermouths pendant plus de
vingt années.
Issu d'une famille lointainement portugaise, né en 1950, j'ai connu le VERMOUTH
par mes grands-parents maternels en terminant le fond des verres de leur apéro
du dimanche midi.
A cette époque le nectar était plutôt foncé, avait des arômes de noix,
noisettes et fruits des bois et son goût était agréable sans être sucré.
Adolescent, j'ai été de nouveau tenté par la boisson divine du dimanche.
Mais très vite, le plaisir éprouvé de la dégustation s'est estompé car trop
éloigné des appréciations de ma mémoire.
Comme beaucoup de consommateurs je me suis orienté vers d'autres apéros et
j'ai testé tour à tour, les anisés, les vins doux naturels, les vins de
liqueurs, les gentianes, les eaux de vie de toutes sortes (céréales, plantes,
vin, cidre, marc ou fruits) même les liqueurs et les crèmes.
Résultats : la déception, les mauvais assemblages et un gout de plus en plus
désagréable de chimie.
Les chimistes s'étaient emparé de mes apéritifs préférés !!!!!
Curieux et globe-trotter (50 ans de commerce international) (Afrique du Nord
- Proche Orient - Europe Centrale) je me suis souvent enivré des parfums de
plantes et d'épices puisés dans les arrière-cuisines des familles rencontrées,
sur les étals des marchés et des souks ou dans les champs et les sous-bois.
Aussi, n'y tenant plus, en 1996 j'ai élaboré une première cuvée de 5
L de VERMOUTH à ma manière que la famille et les amis ont eu la
gentillesse d'apprécier comme BONNE !
Et depuis je ne me suis plus arrêté : de deux plantes, j'en suis
aujourd'hui à 13 plantes pour le VERMOUTH blanc, de quelques grammes je
noie maintenant jusqu'à 35 kg de plantes fraîches ou sèches par cuvée de 255 L.
Et j'ai retrouvé le plaisir du VERMOUTH du dimanche : alcoolisé ni
trop ni trop peu (18%), sucré juste ce qu'il faut (5%) et des arômes divins au
nez et en bouche.
J'aimerais vous faire partager ma passion du VERMOUTH et de
tout ce qui en découle.
Amicalement vôtre comme dirait ce cher James.
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Apprendre pour le plaisir
: (1) Les amoureux du vermouth | Facebook
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