Charité bien ordonnée
commence par soi-même. Je vous parlerais donc pendant quelques semaines de mes
vermouths et de mes cocktails.
Comme vous le savez, il y a plus de vingt ans
que j’ai commencé à élaborer des recettes pour produire des vermouths.
Mon idée forte était
d’utiliser le matériel existant, les plantes connues et les processus maitrisés
pour produire des boissons selon la définition de l’Union Européenne
(obligé) : un vin aromatisé fortifié.
Au début j’ai donc pris
du vin de toutes sortes d’origines, de cépages parfois indéterminés, des
plantes variées et nombreuses et un alcool neutre.
Dès le début j’ai pris
une règle stricte et je m’y tiens : PAS DE CHIMIE dans mes vermouths.
Les résultats étaient sympas mais
sans plus.
Au fur et à mesure de mes expériences
et assemblages j’ai utilisé des cépages plus précis (chardonnay, gamay, etc…),
des plantes moins nombreuses mais plus riches en aromes au nez et en bouche, et
des alcools moins basiques.
J’ai ainsi suivi trois pistes :
une rouge, une blanche et une rosée.
Chaque piste correspondait à une
série de plantes, pas les mêmes pour les trois boissons, un cépage dominant
selon la couleur recherchée et un alcool fort en arômes, sans toutefois dénaturer
le tout.
J’ai entretemps élargi et précisé la
règle que je m’impose : pas de colorant, pas d’additif, pas de
conservateur, pas d’O.G.M. dans les plantes, pas d’arôme artificiel et pas
d’acidifiant.
Le vermouth rouge, aussi nommé
Charbon de Vendée, est élaboré en utilisant le cépage gamay associé à du
landot, les plantes comprennent du laurier, de l’absinthe, de l’aspérule
odorante, du basilic, de la marjolaine, etc…
J’utilise en tout 11 plantes et 400
gr de plantes sèches ou fraîches pour 1 Litre de boisson.
Le vin des Fiefs Vendéens représente
75% de la boisson finale.
Rendez-moi visite tous les vendredi
et samedi, de 10.30 à 13.00 ou de 17.30 à 19.00 pour découvrir et déguster mes
produits.
L’abus
d’alcool est dangereux pour la santé – A consommer avec modération.
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