vendredi 2 novembre 2018

Mes Bons Plants : 1 – Le cycle



Sans être tout à fait un original, je n’en suis pas moins un personnage éclairé et mes actes sont généralement conformes à ma façon d’être et de vivre : PARTICULIER.
 

Aussi pour la fabrication de mes vermouths 100 % authentiques, j’ai choisi de ne pas suivre le chemin de mes contemporains mais de retourner aux sources d’Antonio Benedetto CARPANO en 1786, un pharmacien qui a élaboré un remède, un vin de santé pour soigner ses amis.


Je vous parlerais dans mes nouveaux articles de ce qui différencie mes produits de ceux des industriels chimistes producteurs d’apéritifs comme : le cycle d’élaboration, le temps laissé au temps, les types de plantes utilisés ou la manière d’introduire ces plantes dans le breuvage.

Commençons aujourd’hui par le cycle d’élaboration de mes vermouths 100 % naturels et pour cela, je me suis souvent plongé dans les vieux livres de recettes de boissons alcoolisées, tels que :
  • Les secrets d’Allessio di Piemonte (1555)
  • Délicieuses boissons d’hier et d’aujourd’hui de Mireille Ballero (1981) ou
  • 1200 recettes de i. Bogaerts (1894) ou
  • Comment faire et fabriquer soi-même chez Camille Leich (1919) ou
  • Les Boissons de A.L. Girard (1906)
  • Etc…

Mes lectures m’ont appris une chose essentielle, le respect de la nature. En 1786 et plus tard, l’observation de la nature était un passetemps très instructif et je vous avoue que je consacre beaucoup de temps à sentir les moments de semer, ceux de la cueillette ou de la  métamorphose des plantes.

 C’est pourquoi j’ai reproduit le cycle original d’élaboration des vermouths : macération puissante, macération diluée et sucrage, en parallèle du choix de plantes à introduire dans le macérât : de dures à faciles à décomposer.

De même j’ai distingué les plantes capables de supporter un traitement thermique, le séchage ou le froid, de celles qui ne peuvent être utilisées que fraîches tant elles sont fragiles.
 

Et mon cycle de production s’établit donc ainsi :
1 – Macération de base de plantes sèches dures broyées dans de l’alcool à 55°,
2 – Macération secondaire de plantes fraîches dans un macérât alcool et vins à 12,5°,
3 – Sucrage léger,
4 – Mise en garde à température basse.

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