vendredi 15 février 2019

Si vous lisez mes articles entre les lignes, vous aurez compris que mes vermouths sont sans maquillage et sans artifice !



Un peu comme les vins natures, du sans-agir, des vermouths vivants, à contre-courant des méthodes industrielles. Il en est ainsi des vins utilisés et des plantes produites par mes soins.

La production n’est pas énorme et les capacités de croissance sont limitées. Différentes raisons s’allient pour créer cette situation :
1 – la production contraignante des plantes aromatiques et médicinales : la qualité ne peut se soustraire à la quantité, la recherche des arômes les plus concentrés limite les disponibilités,
2 – la disponibilité économique de vins de qualité supérieure, l’option de vins des Fiefs Vendéens, le choix de a collaboration avec un seul producteur de talent,
3 – le nombre 1440 qui représente la somme des minutes contenues dans une seule journée, pas plus pas moins et un gros grain de folie pour utiliser ce temps et laisser le temps au temps.

Tout est volontairement réuni pour faire des vermouths d’exception.

1 – la culture du NON-AGIR : je ne travaille pas la terre ni à pied, ni à cheval ni sur un tracteur ! Pas d’engrais, pas d’insecticide, la vie de la terre est livrée à elle-même. Je crois à la capacité du terrain à s’autogérer, à se renouveler, à lutter contre les périodes de sécheresse ou le trop d’eau. De plus les déplacements sur les terres sont limités afin de ne pas tasser le sol. L’enrichissement du sol est assuré par les apports des déchets de plantes lors des récoltes. De cette manière les organismes vivants dans et sur le sol se gèrent les uns par rapport aux autres et les plantes agissent pour ce qui leur est utile et contre ce qui leur est néfaste.

2 – des vins d’exception : j’ai opté pour des raisins de qualité  supérieure élevés dans les meilleures parcelles et suivant certaines expositions sur les faibles hauteurs de Brem-sur-Mer, mais ces parcelles sont limitées ! Et les raisins sont cultivés sans engrais, sans pesticides, justes entretenus ad-minima et surveillés. On y voit souvent des papillons qui ont désertés les autres parcelles. Pressé à froid, le mout est ensuite soigneusement ensemencé de levures naturelles et mis à fermenter. Plus tard il sera élevés en barriques pendant deux ans.

3 – le temps de laisser-faire la nature : j’utilise une partie de mon temps à étudier les combinaisons de plantes, les associations de goûts et d’arômes, à doser un peu plus de ceci et un peu moins de cela, j’observe minutieusement les réactions, les températures, le moment où telle réaction se d’éclanche, et je goute, je crache, je jette, j’élimine.
 
En 2018 toutes les conditions n’étant pas réunies à mon gout, j’ai opté pour un non-assemblage de vermouths 




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